nucléaire

  • Pas de panique pour le nuage Japonais !

    Concernant le passage d'un nuage radio actif provenant du japon, le CRIIRAD a écrit:

    Le risque d’irradiation par les masses d’air contaminé sera négligeable (les personnes qui disposent d’un radiamètre ne devraient pas mesurer d’augmentation du bruit de fond ambiant mais nous invitons les personnes qui sont équipées à le vérifier : une mesure vaut mieux qu’une prévision). Le risque associé à l’inhalation des aérosols et halogènes radioactifs présents dans l’air devrait être très faible. Les calculs de dose précisés ci-dessous indiquent que la mise en œuvre de contre-mesures, notamment la prise de comprimés d’iode stable, n’est pas justifiée. Nous avons essayé d’estimer les niveaux de dose résultant de l’inhalation des radionucléides dont la présence est documentée : césium 137, césium 134, iode 131, iode 132, iode 133 et tellure 132. Le premier calcul a été conduit pour une activité de 1 mBq/m3 pour le césium 137 (estimation donnée par l’IRSN) et de 125 mBq/m3 pour l’iode 131 (sur la base du rapport isotopique mesuré par TEPCO devant la centrale de Fukushima Daiichi le 19 mars 2011 à 12h - heure locale). Le calcul a été effectué en supposant que les panaches radioactifs restent présents sur la France pendant 1 semaine et sans que leur activité diminue. Conclusion : une personne (adulte ou enfant) qui respirerait l’air contaminé 7 jours durant, recevrait une dose de rayonnement inférieure à 1 µSv, soit un niveau de dose négligeable. En prenant une marge de sécurité par rapport à l’évaluation de l’IRSN (soit 10 mBq/m3en césium 137 au lieu de 1 mBq/m3), les doses s’élèvent à 2 µSv pour l’adulte et à 8 µSv pour l’enfant.

    Le nuage radioactif venu du Japon devrait passer au-dessus de la France jeudi et vendredi.

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