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BrandAlley :

L'école de commerce de Nancy, un petit tour au MIT, un job en Allemagne chez un fabricant de logiciels de vente sur Internet, la création de la filiale française, le lancement d’une start-up aux Etats-Unis, flingué par l’explosion de la bulle Internet, et enfin un mastère de finance à l’Essec… Lorsqu’il crée BrandAlley en 2005, Sven Lung est fin prêt. Ce site de déstockage de marques de mode offre aujourd’hui les créations de 300 labels àun million de clients. Lung s’est doté d’un entrepôt d’un hectare près de Roissy, et d’un showroom pour des ventes événementielles à Paris. Il a aussi créé un second site, Annasand, pour écouler les collections de griffes prestigieuses, ouvert une activité de vente de voyages en ligne, et s’est implanté au Royaume-Uni. Chiffre d’affaires espéré en 2010 : 100 millions d’euros.

 

Auto-IES:

2009, leur site Auto-IES a vendu 8 000 voitures et réalisé un chiffre d’affaires de 76 millions d’euros (+ 18% sur un an). Le secret des frères Koenig : offrir aux acheteurs un discount compris entre 9 et 40% (selon les modèles et marques) sur le tarif des constructeurs. Pour y arriver, ils pistent les meilleurs prix dans la zone euro… et écoulent les stocks des concessionnaires français qui n’atteignent pas leurs objectifs. Traités par les industriels de «cancer de la profession», ces Auvergnats installés à Saint-Germain-des-Fossés (Allier) ont démarré Auto-IES sur Minitel. La migration sur Internet a élargi leur horizon. Ayant signé des accords de partenariat avec MisterGoodDeal et Cdiscount (qui affichent un onglet «voitures» sur leur site), ils veulent désormais élargir leur activité à l’Europe.

 

Rueducommerce :

Un objectif, plutôt gonflé : devenir la première plateforme d’e-commerce française. Pour l’atteindre, Gauthier Picquart, le P-DG de Rueducommerce, leader du high-tech en ligne, vend désormais des jeans, du parfum, des lave-vaisselle, des canapés et des sex-toys. Tel un grand magasin, Rueducommerce réunit sous sa bannière des centaines de webmarchands dont il expose les produits. Il leur prélève une commission de 5 à 15%, alors que sa marge est de 3% dans le high-tech, du fait de la concurrence de Pixmania et Cdiscount. Pour se distinguer d’eux, Picquart offre plus de 20 000 références et des nouveautés en avant-première. Sur l’exercice 2009-2010, son chiffre d’affaires est en hausse de 10%, à 352 millions d’euros, et la fréquentation de son site a doublé.

 

Spartoo.com:

Un truc, ce n’est pas les prix, identiques à ceux pratiqués en boutique, mais le choix. Boris Saragaglia propose 7 000 modèles de chaussures, contre une centaine dans les échoppes traditionnelles. Et ça marche : le site Spartoo.com fondé par cet ex-HEC-Mines de 29 ans a écoulé 400 000 paires en 2009, et est entré dans le top 15 des sites marchands français. Copié sur l’américain Zappos.com, il remplace l’impossibilité de faire un essayage par des conseils précis («chausse petit, prenez une taille au-dessus») et la possibilité de renvoyer son colis pendant un mois. Saragaglia a convaincu 150 marques, et ouvert des succursales en Belgique et en Italie. Un second site, Le Temple, attire depuis peu 30 marques de luxe, et un troisième, SacBy, vend des accessoires. Chiffre d’affaires prévu en 2010 : 50 millions d’euros.

 

Promovacances:

L'ex-P-DG d’Air France Christian Blanc, qui parraina sa start-up, assure qu’il aurait «cartonné en distribuant du ciment en ligne ou en montant une boîte de biotech». Alain de Mendonça a préféré bâtir Promovacances, leader français de la vente de séjours sur Internet. Ce Sup de co-Harvard est à la fois producteur (il achète des billets charters et des nuits d’hôtel, et assemble des voyages) et distributeur (pour des compagnies aériennes et d’autres tour-opérateurs). Il a racheté Promovacances pas cher après les attentats du World Trade Center, l’a revendu à Amadeus en 2005, est revenu au capital lors d’un LBO en 2007, mais l’a toujours dirigé. Manager prudent (il suit 400 indicateurs de bord), Mendonça part évidemment peu en vacances.

 

Shop & Club:

Si Pierre Mestre reste patron de l’enseigne d’habillement pour enfants Orchestra, qu’il a fondée en 1995 (400 boutiques, 20 millions d’articles vendus par an), il consacre surtout son temps à son nouveau bébé, né en mai 2009. Le site Shop & Club propose, moyennant un abonnement de 30 ou 60 euros par an, d’acheter en ligne à prix cassés des vêtements pour toute la famille. A la différence des sites de vente privée, l’offre est renouvelée chaque semaine à côté des basiques. Et chaque pièce est affichée avec deux étiquettes, au prix normal et à celui réservé aux membres (en général inférieur de moitié). Shop & Club dit avoir franchi la barre des 10 000 abonnés en mai 2010. Reste à savoir si ce concept original va réellement décoller.

 

PriceMinister :

Parti aux Etats-Unis à sa sortie d’HEC, Pierre Kosciusko-Morizet y travaille dans le secteur Internet. Le succès d’eBay l’incite à revenir en France pour y lancer son site, qui met en relation des acheteurs et des vendeurs de livres, CD et DVD. PriceMinister se diversifie vite dans le commerce de produits neufs et d’occasion (téléphonie, audiovisuel, vin…), puis la vente de voyages et les annonces immobilières et automobiles. Il ouvre aussi des filiales en Espagne et en Angleterre. A la mi-2010, il devient le premier site marchand français. Kosciusko-Morizet (qui possède 20% du capital) et les autres actionnaires le vendent alors à Rakuten, le principal site d’e-commerce nippon. Le patron restera à la tête de l’entreprise cinq ans, tout en poursuivant ses activités de «business angel».

 

Maxicours:

Son père, Robert Magnard, éditeur d’ouvrages médicaux et libraire, a inventé les cahiers de vacances. En créant le site Maxicours, Patrice Magnard a perpétué la tradition. Devenu directeur du groupe familial en 1993, il l’a revendu, la mort dans l’âme, à Albin Michel deux ans plus tard. Il monte alors sa librairie en ligne, Alapage.com, qu’il cède très cher à France Télécom en 1999. Avec ce pactole, il fonde Maxicours, qui comprend une plate-forme d’outils pédagogiques pour les établissements d’enseignement (3 500 euros par an) et propose aux particuliers un accès à toutes les matières de la classe choisie, pour 10 euros par mois. Soit dix fois moins cher qu’Acadomia ou Cours-legendre. Au total, le site de Robert Magnard compte 90 000 exercices, 17 000 cours interactifs et 5 000 vidéos !

 

Allopneus:

L'an dernier, Allopneus a réalisé un chiffre d’affaires de 75 millions d’euros en vendant en ligne 900 000 pneus et 25 000 jantes. Ses atouts : le choix (du modèle tourisme pour Scenic au gros tubeless pour 4 x 4) et les prix, de 20 à 40% inférieurs à ceux des distributeurs comme Norauto, Euromaster ou Point S. Dès les années 1980, Didier Blaise vendait par correspondance des pneus à prix discount. Son virage vers le Net, en 2005, lui a apporté un surcroît de clients, grâce à l’achat des mots-clés «pneus», «pneus pas chers» et même «pneux» sur Google. Les produits sont livrés en quarante-huit heures chez le client ou dans un des 2 300 garages partenaires qui les montent pour 14 euros l’unité. Le plus de Blaise ? Son call center, réactif et efficace.

 

PhoneAndPhone:

Un pack promotionnel favori, c’est un téléphone portable (avec abonnement) plus un scooter (ou une PlayStation) pour quelques euros. Warren Barthes, 27 ans, le fondateur de PhoneAndPhone, achète les deux objets en Chine ou à un fournisseur en difficulté pour moins cher que la commission que lui reverse l’opérateur. Autres coups du jeune culotté : des iPhone disponibles un mois avant leur sortie officielle, ou relookés roses ou violets. Ces astuces se doublent d’un savoir-faire pour sourcer les firmes ayant besoin d’écouler leurs stocks et d’une pub massive sur les Abribus ou dans les stades. Là aussi, Barthes attend la dernière minute pour obtenir les emplacements à prix cassés. Pour l’instant, la start-up de cet équilibriste semble prospérer.