fortune

Le patrimoine des Français se porte bien ! La fortune d'un adulte Français - définie comme la différence entre la valeur des actifs financiers et celle des actifs non financiers, moins l'endettement - s'élève en moyenne à 265.463 dollars selon le dernier rapport de Crédit Suisse, soit 206.000 euros. La moitié des individus possèdent plus de 81.274 dollars, soit 63.000 euros. Les dernières statistiques de l'Insee qui, elles, concernent les ménages et portent sur 2010 font état de 229.300 euros de patrimoine moyen net et d'une médiane à 113.500 euros (50% des ménages possèdent moins, 50% plus).

Au niveau mondial, les Suisses sont les plus riches, avec une fortune moyenne de 469.000 dollars (364.000 euros), suivis par les Australiens avec 355.000 dollars (275.000 euros), les Norvégiens avec 326.000 dollars (252.000 euros). Les Américains se classent derrière la France, avec 262.000 dollars de patrimoine moyen (203.000 euros).

En fait, les Français tirent leur richesse essentiellement de l'immobilier : plus de 60% sont propriétaires, avec logiquement un patrimoine composé aux deux tiers de leur résidence principale, le tiers restant étant dédié au financier, notamment la Bourse. L'Hexagone est le pays en Europe totalisant le plus de millionnaires. Ils sont 2,3 millions et leur nombre devrait encore augmenter de 50% d'ici à 2017.

L’HOMME LE PLUS RICHE D’EUROPE EST ESPAGNOL: Amancio Ortega, fondateur du groupe de prêt-à-porter Inditex, maison mère de la marque Zara, est désormais l’homme le plus riche d’Europe, selon l’indice des milliardaires publié mercredi soir par Bloomberg. Avec une fortune estimée à 39,5 milliards de dollars, l’Espagnol a détrôné le Suédois Ingvar Kamprad, fondateur de l’enseigne d’ameublement Ikea (37,2 milliards de dollars).

On retrouve aux 3 premières places: Arnault (LVMH) avec 21,2 milliards d'euros, Mulliez (Auchan...) avec 21 milliards puis Bettencourt (L'Oréal) avec 17,5 milliards. Pour info, cette dernière qui a déclarée 280 millions de dividendes en 2009 n'a payé que 40 millions d'impôts grâce à d'astucieux montages financiers au travers de holdings. Autre info croustillante, 32 contribuables ont déclarés plus de 16,5 millions d'euros de patrimoine imposable mais moins de 3500 euros annuels de revenus ! Toute l'analyse sur le site Challenges  ou le tableau du classement complet ici...

Pas de surprise en tête du nouveau classement Forbes des Américains les plus riches. L'indétrônable Bill Gates, malgré ses dons impressionnants – Forbes évoque le chiffre de 28 milliards de dollars – y figure toujours en tête avec environ 54 milliards de dollars en 2010. Deuxième, Warren Buffett, 45 milliards de dollars. Larry Ellison, patron d'Oracle, est toujours en troisième place et les deux compères Page et Brin, fondateurs de Google ex-æquo à la 11e place. La vraie surprise vient plutôt de Mark Zuckerberg. Le créateur de Facebook a vu sa fortune grimper de 4,9 milliards de dollars en une seule année, grâce au succès incroyable du réseau social. Désormais à la 35e place, Il parvient même à dépasser Steve Jobs, 42e Américain le plus riche, qui a pourtant lui aussi ajouté un bon milliard de dollars à sa fortune personnelle - de 6,1 milliards de dollars -  grâce aux excellents résultats d'Apple... et de Disney, dont il est le principal actionnaire et dont provient l'essentiel de son magot.

A l'heure où le groupe de semi-conducteurs Intel a annoncé le rachat de l'éditeur américain de solutions anti-virus Mcafee pour 7,68 milliards de dollars, il est intéressant de voir la vie étonnante de son créateur: John McAfee. Né en Angleterre en 1945, il est un pur self-made man à l'américaine. Diplômé de mathématiques à vingt-deux ans, il devient l'un des pionniers de l'informatique au début des années 1970, en allant travailler comme ingénieur chez Univac puis chez Xerox, et en participant à la conception de l'un des premiers systèmes d'exploitation de l'histoire. Mais c'est dans les années 1980 qu'il se fait réellement connaître en étant le premier à concevoir un logiciel antivirus, distribué via le modèle de « shareware » (gratuit pour évaluation puis utilisation payante), une autre originalité pour l'époque...